Groupe "Echanges"

Communication de Virginie

L’optimisation

Le positivisme : à mon avis ,c’est une manière objective d’aborder les difficultés journalières : chacun fait ce qu’il peut !!

Ce qui m’intéresse ce sont mes proches, les copains, voir un peu comment ils se débrouillent .

J’en ai vu qui positivent en grattant la terre dès le matin et, en tondant consciencieusement un gazon jaune d’or, destiné à le rester, sous le soleil de plomb de l’ile de Ré. Pendant ce temps là,sa dame positive en lavant ses rideaux, devenus blancs,blancs, super blancs à force de lavage ;

d’autres tournent et retournent autour d’une table couverte de papiers comptables.

d’autres qui se baladent toute la nuit pour éviter de déprimer sur l’oreiller en cherchant la ronflette apaisante et, quelquefois : oh chance, elle rencontre un fantôme à 3 heure du mat qui part faire sa randonnée au bois de boulogne, les écouteurs enfoncés dans les oreilles : et puis après : DODO !!

Il y a ceux qui positivent face au sudoku et mots croisés du Figaro le matin : et j’te compte et j’te recompte, j’efface et j’t’abandonne en attendant la réponse positive du lendemain  et, sa dame à celui-là : c’est tout à fait autre chose : et j’te pique, et j’te pique : ça défoule et, j’te pique encore !! Et c’est pas fini, elle positive en achetant inconsidérément : des pitchs , des pings, des pongs, pour que sa moitié positive un max au golf !!  Et ça marche !

Il y a aussi celles qui courent voir les grands pontes, pour leurs petites douleurs, et après ça : pschitt, c’est fini et on passe à autre chose pendant que sa grande pièce rapportée se balance éternellement d’une jambe sur l’autre : chacun sa manière d’optimiser : un coup à droite, un coup à gauche !!

Pour ceux qu’on voit moins souvent, je crois que leur manière d’y arriver, est de se courir après, de maison en maison : la ville, la mer, la campagne, et enfin chez les copains à Paris : alors là c’est le pied !!

J’oublie aussi ceux qui optimisent en chantant à tue-tête ,genre baryton ,tenor ou soprane et qui terminent en ut majeur .

Pour ce qui est de moi, deux fois par semaine, j’optimise en faisant ma soupe grâce à Marie-Hélène, qui à l’ile Maurice m’a fait découvrir le Vroum, et depuis je vois la vie en rose.

J’optimise aussi tous les jours dans l’ascenseur : je compte mes rides sous la lumière crue : j’en ai 2010.

Bon, bé voilà !!