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(Echanges. Contribution J-F C. Septembre 2006)

A propos de la colonisation.


- Le mot ‘colonisation’ est à entendre comme le fait pour une population de venir s’établir dans un pays qui n’est pas le sien jusqu’à finalement en prendre possession.

- Il est évident que la terre est faite pour être habitée ...

- ... quoique pas n’importe comment ...

- Il est évident aussi qu’une population a besoin d’une terre pour vivre.

- A ces trois titres, la colonisation peut avoir sens et justification.

- Une terre n’est pas la ‘propriété’ d’un peuple. Elle est un bien commun de toute l’humanité.

- La division de la terre en royaumes et nations est uniquement pour l’humanité un mode d’organisation de la vie commune.

- En voyant ainsi les choses, chaque peuple a des droits, et aussi des obligations. Celle par exemple de prendre soin de son territoire et de le mettre en valeur au bénéfice de la vie commune.

- Chaque peuple a la tâche de ‘gérer’ son territoire pour le bien de la communauté humaine toute entière. La terre sur laquelle il vit lui est en fait confié. Il a des comptes à en rendre.

- La colonisation n’est pas en soi une mauvaise chose.

- Elle est toutefois naturellement et fondamentalement entachée, comme toute entreprise humaine, et comme en fait tout le mode d’occupation de la planète, par le ‘péché’ de l’homme : l’orgueil, la convoitise ...

- Le fait de la colonisation ne date pas d’hier. Il est de toujours. L’histoire se présente comme un tissu de conflits, de conquêtes et d’annexions. Il y a des vainqueurs, il y a des vaincus. Tel est l’homme. Il n’y a pas une race de vainqueurs et une race de vaincus. Ce qui est en cause ce sont les relations que les hommes entretiennent entre eux et avec la création, au fond des choses les relations qu’ils ont avec le Créateur.

- Dans la remise en cause de la colonisation qui est faite actuellement, je vois l’expression d’un esprit faux. On met la colonisation en avant pour justifier des haines, des violences, s’ouvrir la voie vers le pouvoir ou s’y maintenir, cacher la réalité en faisant diversion . Car la misère humaine a des causes qui tiennent à l’homme lui-même : l’ignorance, les idées fausses, la paresse, l’incurie, la convoitise, la corruption, l’égoïsme, la mauvaise volonté, l’esprit de jouissance, l’orgueil ...



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