Entretien avec Monsieur Georges Henri GELIS



L’abbé Gélis , curé de Coustaussa, ami du célèbre Abbé Saunière, curé de Rennes-le-Château, est né en 1827 à Villesèquelande.

 

L’abbé Gélis ne s’entendait d’ailleurs pas du tout avec mon grand père, par contre il avait été très proche de mon arrière grand père Mathieu "Fanot" Gélis 1802-1881. C’est sûrement pour cette raison que l’abbé Jean Antoine Gélis a été le parrain de mon père, Jean Antonin Gélis 1887- 1967 .

 

Pour la première communion de mon père, vers 1895, son parrain lui a donné une belle pièce d’or ancienne sur laquelle on voyait un cavalier à cheval. Ma grand-mère a confisqué la pièce, car il n’était pas raisonnable de laisser un tel cadeau dans les mains d’un gamin de huit ans. Plus tard quand mon père a réclamé sa pièce, elle avait disparu, probablement vendue par mon grand père Pierre 1855- 1932, qui n’était pas un individu très commode et n’en a pas vu la valeur historique.

 

Il ne semble pas y avoir beaucoup de monnaies d’or frappées d’un cavalier. La plus célèbre dérive du denier d’or qui servit à payer la rançon du roi Jean le Bon . En 1360, après trois ans de captivité en Angleterre, Jean II le Bon, Roi de France, rentre dans son royaume et signe une ordonnance : le Denier d’or sera désormais le Franc d’or (franc dans ce contexte signifiait libre). C’est le premier franc de l’histoire, mais il ne sera frappé qu’en peu d’exemplaires et sera vite oublié. Le "franc à cheval" représente le roi en armure, coiffé d’un heaume surmonté d’un lys, montant un cheval au galop en brandissant son épée.

 

Comment cette pièce ancienne était elle arrivée entre les mains de l’abbé Gélis? Je renvoie le lecteur à l’affaire du trésor de Rennes le Château  et à l'assassinat de l'abbé Gélis